Merci les gars!
Avant-dernière ligne droite, création du dio et finalisation des détails !
Pour le dio, je suis parti d’une chute de MDF en 18mm, qui présente assez d’épaisseur pour loger une pile AA.

Le logement de la pile est découpé dans le coin arrière droit :

Ensuite, les éléments du dio sont présentés pour localiser l’emplacement des trous pour le passage des câbles et pour la fixation de l’avion qui sera réalisée avec des bouts de trombone collés dans les roues.

Le plus dur a été de repérer l’emplacement exact du pied du mécano, il a fallu prendre des mesures « en l’air » :



Ensuite, des goulottes ont été creusées à l’arrière du panneau pour relier les trous de passage entre eux :

Le logement de l’interrupteur est creusé à la Dremel sur le côté supérieur du panneau :


Les contacts de la pile sont cloués dans leur logement. On trouve ces contacts à petit prix chez Conrad par exemple :

Une étape un peu longuette a été de creuser un trou bien carré dans la résine du fût, à la forme du bouton de l’interrupteur :


L’interrupteur, bien calé dans son logement, sera juste pris en sandwich entre la plaque de fond et la plaque de garniture en résine. Il a donc fallu percer cette plaque en résine à l’emplacement exact de l’inter :

Vérification pratique de la théorie : en position « OFF », le trou dans la plaque est bien couvert par le fût, par contre en position « ON » on voit un tout petit peu le bord du trou. Faudra trouver une astuce.


Les fils ont ensuite été soudés sur les contacts de la pile et sur l’inter. Ils débouchent sous la plaque en attendant que le mécano soit collé en place et puisse être raccordé :



J’ai ensuite délimité au marqueur noir la zone où je voulais éliminer le PSP pour ne garder que la résine plane pour représenter le sol :

Le PSP en excès a été « simplement » gratté au cutter à lame ronde puis poncé.
Les bords où le PSP a été éliminé ont été recouverts de 3 couches de tape de manière à assurer un pressage uniforme lors du collage des deux panneaux :

Collage sous presse à la colle epoxy 30 minutes :

C’est maintenant la plaque en résine qui sert de fond au logement de la pile :

Après séchage, les bords de la plaque en résine sont poncés à la cale pour correspondre parfaitement au panneau MDF :

Après perçage des trous par l’arrière dans la plaque de résine, un essai à blanc :


L’entièreté de la plaque a ensuite été peinte avec un mélange de brun Humbrol, composé pour correspondre avec la poudre gris-brun dont je dispose pour réaliser mon empoussièrage final (cendres de mon poêle à bois….. !!!, nettement moins chères que les pigments MIG) .

Les zones hors PSP ont été cachées :

Ensuite, en humectant légèrement un coton avec du Metal Cote Humbrol couleur acier, j’ai frotté tout le PSP du bout du doigt. Il faut mettre juste assez de peinture sur le coton pour « peindre » facilement la tôle sans remplir les trous :


Après peinture ça donne ça :

Après lustrage, ça donne ça :

Pour casser le bling-bling de la chose, écaillage aléatoire avec du brun rouille mat :



C’est déjà mieux, un dépoussiérage final va être réalisé en même temps que la réalisation de la terre adjacente.
Cette terre est réalisée au moyen de ma cendrée collée à la colle à tapisser, appliquée en deux couches puis emprisonnée dans du vernis mat Valejo posé à l’aéro. Avant séchage, c’est boueux !

Entre le séchage des deux couches, le mécano qui ne devra plus trop être manipulé a reçu sa peinture et ses jus finaux :


L’avion a été empoussiéré avec la même cendrée que le reste.
Ensuite, le grand moment où il faut 4 mains pour ne rien casser (merci Francine pour le prêt de deux mains !) : raccordement électrique du mécano à l’avion, puis collage en place de l’avion et du mécano sur le dio avant soudure finale des fils sous la plaque.

Il y a un point que j’ai complètement oublié (pas marqué sur ma liste de finitions… !!!), c’est de limer les roues pour créer un plat en-dessous. Je me le suis rappelé en collant l’avion sur le dio….un peu trop tard !
J’ai donc potassé la doc, et j’ai découvert que les Américains utilisaient différents types de cales roues sur les avions de l’époque. Si sur le PSP ils utilisaient souvent des cales métalliques, j’ai aussi vu des photos de cales en bois raccordées par un côté par une volige maintenant les cales par paire. Comme ça, réalisé avec des chutes de balza :

Pour le reste, je n’ai plus eu trop le temps de prendre des photos, tant ça a été la course !
Bref, j’ai posé une latte de garniture tout le tour de la plaque, peint et patiné le tonneau (qui m’a l’air un peu gros à la réflexion, ça doit être un tonneau au 1/35…tant pis, on dira que c’était un gros tonneau !), collé de très rares brins d’herbe sur la terre (n’oublions pas que c’est en Italie et j’ai supposé que c’était l’été et qu’il faisait très sec) ainsi qu’une pierre ou l’autre et quelques bouts de bois.
Pour camoufler le bord du trou visible quand on met l’interrupteur sur « ON », j’ai collé une cale en bois contre le pied du tonneau….
Hier soir j’en étais là :





Il reste à coller deux buissons (ils sont prêts) et l’hélice qui n’est posée qu’à blanc sur les photos, car il reste un problème de taille ! Le moteur tourne fort vite, même en 1.5V, et il a recommencé à faire son bruit de crécelle… !!!!
J’ai rendez-vous cet aprem avec un pote féru d’électronique (le même qui m’a aidé pour l’éclairage du Stirling), et on va calculer une résistance pour ralentir fortement le moteur. (Vincent, ça pourra t’aider aussi). J’espère que la vitesse de rotation plus faible va supprimer ou au moins atténuer fortement le bruit…wait and see !!!!
Peut-être quelques photos finales ce soir, mais je ne promets rien, car Yves arrive pour l’expo.
Bons montages !