GeeBee « Z » racer Williams 1/32

Bonjour à tous,

L’expo de Talant a été l’occasion d’acquérir d’occasion la boite du GeeBee « Z » de chez Williams au 1/32.
En dehors du fait que j’aime beaucoup ces maquettes de racers des années 30, le GeeBee en question a un lien direct avec le Laird Super Solution que j’ai réalisé il y a deux ans. En effet, en 1931, ils ont participé à quelques courses ensemble, et lors du Thompson Trophy, le GeeBee alors équipé de son premier moteur de 535 Cv et piloté par Lowell Bayles l’emporta sur le Laird piloté par Jimmy Doolittle car ce dernier dû abandonner sur casse moteur.

Voici la boite, on voit bien le Laird en arrière-plan !



La bestiole n’est pas bien grande, et la boite contient peu de pièces. En fait la seule difficulté de ce kit, c’est la peinture. Car d’une part le jaune et le noir ne sont pas des teintes faciles, mais en plus, le schéma est compliqué avec plein de courbes, genre « chauve-souris » :
Voilà le schéma à reproduire :





Mais si on regarde la photo du vrai, on se rend compte que le gars qui a monté celui-ci a fait l'impasse sur le tout fin liseré rouge qui sépare les deux teintes ! Ça, ça va être très chaud à reproduire !!!!



Ceci dit, je n’ai pas l’intention d’en faire un modèle de concours, mais bien de le monter comme le Laird afin de pouvoir présenter les deux modèles côte-à-côte.

A Talant, j’ai donc commencé par monter l’intérieur.
A part le siège dont j’ai recouvert l’assise de tape alu, et les sangles absentes dans le kit, réalisées en bande cache Tamiya, tout le reste est « from the box » car on ne verra quasiment rien quand le fuselage sera refermé.
J’ai juste soigné la peinture de la cloison arrière en bois, qui sera la partie la plus visible du pit….







L’intérieur du fuselage a simplement été peint en alu, puis la structure intérieure collée en place.





Quand je vous dis qu’on ne verra plus grand-chose…..



Pour m’assurer d’une jonction parfaite des demi-fuselages, j’ai collé quelques petits bouts de carte plastique sur les bords :



En collant comme à mon habitude section par section à la super-fluide Tamiya, et en renforçant ces collages à la cyano, on arrive à un résultat qui demandera peu de travail de ponçage.



Je me suis rendu compte qu’il y avait quelques ouïes sur l’avant du fuselage. J’aurais dû y faire attention plus tôt, mais je trouve bête de ne pas les percer pour apporter de la finesse au montage. Ainsi fut fait !





Allez, l’expo est finie, on remballe !

A peine rentré de quelques jours, je me suis remis au Gee Bee, car je n’ai pas encore reçu les canons de chez Master pour le Mosquito.

J’ai commencé par poncer soigneusement les joints de collage des demi-fuselages, puis j’ai accentué la gravure de la jonction du gouvernail afin de pouvoir braquer ce dernier un petit peu :



Ensuite j’ai gravé en creux les quelques rares lignes de structure sur le fuselage, et j’ai corrigé avec un léger mastic (Tamiya) les deux ou trois petites retassures trouvées ceci-delà.







Une fois les mastics poncés à l’eau, j’ai présenté la partie supérieure des ailes, histoire de voir comment était le raccord. Ça ne va pas mal du tout :



J’ai donc collé les parties supérieures uniquement, en les maintenant avec du tape le temps du séchage :





Le dièdre est bon :



En attendant le séchage des demi-ailes, je me suis penché sur les pantalons de trains. Contrairement au Laird, sur lequel j’avais dû élargir les pantalons pour pouvoir utiliser les roues en vinyle,  ici ça passe :



Mais je vais devoir trouver une solution pour installer les roues après peinture, car je pense que je vais avoir besoin du moins de choses possible dans les pieds pour réaliser la déco…..



Bons montages !

Bonjour,

Pas eu trop le temps de poster de ces temps-ci, d’une part parce que j’ai cherché de la doc avant d’aller plus loin sur ce montage, et ensuite parce que je devais préparer l’expo de ce W-E passé à Fleurus.

Avant d’aller plus loin, en cherchant des photos, je suis tombé sur la vidéo de la fin de cet avion. Impressionnant ce crash, à cette vitesse et à cette altitude, le pauvre gars n’avait aucune chance….. Des études récentes de la vidéo ont démontré que c’était l’aile droite qui s’était rompue.

https://youtu.be/1KTyYVnSyq4

Il existe deux répliques de cet avion, une avec le gros capot qui n’est pas trop juste au niveau des détails,



et l’autre avec le petit capot, comme le mien, qui semble mieux correspondre à l’original.



La semaine dernière, j’avais juste trouvé un peu de temps pour coller les intrados des ailes.
Avant toute chose, j’ai repercé les trous prévus par Williams pour le passage des haubans ; en effet, il m’a paru préférable de les percer en oblique :





Au niveau des intrados, celui de l’aile droite présentait un jour assez important avec le fuselage :



J’ai comblé cet espace à la cyano, qui présente l’avantage de sécher très vite et d’être bien plus saine que du mastic pour la gravure :
 


Par contre l’aile gauche ne présentait pas de problème :



Pendant l’expo de Fleurus ce W-E, j’ai travaillé pas mal sur l’oiseau.
Après avoir poncé les joints de collage des ailes, j’ai gravé les lignes de structures manquantes ou altérées.
Puis j’ai repassé la gravure du tour de l’habitacle, car sur la vidéo du crash, on voit bien que c’est un ensemble amovible et ça valait la peine d’en prononcer les lignes de structure :



(Désolé pour la lumière sur certaines photos, en expo, c’est pas idéal).
J’avais oublié ma roulette Rosie, mais j’ai trouvé sur place une roulette au pas de 7/16’’ dans la marque Excel. Elle va vraiment bien pour du 1/32 :



J’ai « posé des vis » suivant les photos d’époque :





Puis j’ai séparé les côtés des ailerons des ailes, c’est plus réaliste :





Ça, c’était samedi. Dimanche, je me suis attaqué aux pantalons des trains, et ça m’a pris la journée !

Après bien des réflexions, j’ai trouvé une solution pour poser mes roues à la toute fin du montage. Je n’ai jamais réussi à voir exactement sur les photos s’il y avait une trappe pour changer les roues, et j’avais pensé percer les pantalons de part en part pour poser l’axe au travers après la peinture, mais ça aurait été très difficile à terminer proprement.
Au final, j’ai décidé de virer l’axe en plastique moulé avec un demi-pantalon, et des coller des petits cavaliers sur les flancs internes  pour venir y caler l’axe des roues en toute fin de montage.
Première étape, façonner 4 cavaliers dans de la carte plastique de 2mm :
Perçage des 4 trous au diamètre des axes :




 
L’ouverture des trous se fait à la lime pour ne pas « exploser » le plastique en coupant au cutter:



Les cavaliers sont ensuite collés sur les flancs internes, en utilisant le plot d’origine d’un côté et la base de l’axe qui a été sectionné comme points de repère :



On voit où on veut en venir, mais les cavaliers sont un peu trop épais pour laisser la roue se glisser entre eux :



Je les ai poncés progressivement, jusqu’au moment où la roue passait, puis j’ai viré les plots de centrage d’origine :



Ça, c’était facile. Mais avant de coller les demi-pantalons entre-deux, il fallait s’occuper des trous de passage des haubans.
Williams propose simplement des trous pour fixer ces haubans dans les pantalons de train :



Or on voit très bien sur les photos d’origine qu’à l’extérieur il s’agit de deux découpes ovales :



Et à l’intérieur, il n’y a qu’un raidisseur, mais il y a quand même une petite découpe fine en arrière pour laisser passer le câble de frein :



Pour l’extérieur, j’ai donc percé deux trous de part et d’autres des trous d’origine, puis j’ai ouvert délicatement avec une pointe de cutter fine …et neuve !



Ensuite, pour permettre que les haubans soient fixés au centre de ces trous ovales, j’ai creusé l’intérieur du pantalon au niveau des trous :



Puis j’ai collé un bout de carte plastique de 2 sur 2 mm de section en travers des trous :



Puis cette pièce ayant été tronquée pour permettre le libre passage de la roue, elle a été percée au centre des trous ovales :



Au moment de la pose des haubans, il suffira des passer les fils dans ces trous. Et comme la roue ne sera pas encore posée, ça sera assez facile.

Le trou côté intérieurs a été réalisé suivant le même principe, mais celui pour le câble de frein a été dur à faire, car il ne s’agit que d’une fente qui a été réalisée à la pointe à graver :



Les pantalons de train ont été assemblés puis, après ponçage des joints de collage, les tôles sur l’avant de la jambe ont été regravées et leurs vis de fixation réalisées à la pointe sèche. Il s’agit en fait de couvercles pour permettre l’accès aux amortisseurs :



Pour terminer, il restait à reproduire la doublure de tôle visible sur les photos, les pantalons de roues étant des demi-coquilles en tôle assemblées entre elles par des vis.
Collage d’une fine bande de plasticard devant:



Et derrière :



Après séchage (ça permet d’aller un peu chasser les boites d’occase sur les tables des voisins…), j’ai poncé ces bandes jusqu’à presque rien, puis j’ai marqué les vis de fixation à la pointe sèche :
A gauche la bande brute, à droite poncée et marquée :



Voilà une étape ardue de passée !

Bons montages !

ouaouh ! belle avancée dans le détail comme j'aime ! la base semble bonne malgré le manque de détails qui en font presque un jouet 1960 (couleur jaune comme au bon vieux temps). Si j'avais su je t'aurais demander une rosie ...

Bonjour à tous.
La suite avec le résumé de deux soirées d’ouvrage :

Les trains d’abord. Je vais devoir les coller en place après peinture, sinon ça va être l’enfer pour le masquage….déjà comme ça….
Donc j’ai décidé d’ajouter un pion de centrage sous forme de bout de trombone sur la partie arrière de chaque jambe.
Repèrage :



Perçage de la jambe et de l’aile, et collage du bout de trombone à la cyano dans le train:



Essai à blanc :



Même sans colle, elles tiennent en place !



Les gouvernes arrière ont été préparées et les volets de profondeur braquées vers le bas :



Avec les profondeurs montées à blanc, ça commence à ressembler à un avion :



J’ai ensuite parachevé les petits détails, comme les sorties des câbles de commande de la dérive, puis j’ai poncé finement tout l’avion au 2000 à l’eau :



Ayant eu des misères par le passé avec l’ajustage du moteur dans le capot du Laird Super Solution, je me suis penché sur le problème anticipativement.
Les demi-capots ont été collés ensemble et poncés, puis le moteur a été assemblé :



Dans ce cas-ci, le moteur doit entrer en biais dans le capot, et il vient s’ajuster assez bien dans l’avant. Il ne faudra pas peindre le sommet des couvre-culasses pour coller le capot dessus.



Vu de l’avant, une bonne partie du moteur reste visible, il va donc falloir améliorer un peu tout ça :


Voici la photo d’un Wasp Junior conservé dans un musée, elle va me servir de base pour les améliorations :



On remarque qu’il manque la couronne et les fils d’allumage, et les tube-enveloppes des tiges de soupape doivent être améliorées un peu.
Pour faire simple, j’ai viré les tubes d’origine ainsi que les bougies qui ont été percées à 0.3mm :



Ensuite j’ai percé à 0.8mm à travers les couvre-culasses jusque dans le carter moteur :



Ça me permettra d’enfiler facilement du profil rond Evergreen de 0.75 pour reproduire les nouveaux tubes :



Et si j’ajoute deux bouts de gaine thermo, ça garni facilement les extrémités de tubes :



Je terminerai de m’occuper des tubes plus tard.
Pour représenter la couronne des fils d’allumage, je n’ai pas trouvé de fil de cuivre d’un diamètre approprié, mais bien de la corde à piano.
Avantage, une fois mise en forme, elle ne se déforme plus.
Inconvénient, pour souder les fils d’allumage en cuivre dessus, il faut la poncer un peu puis l’étamer en utilisant du flux.

Mise en forme :



Découpe et mise à la bonne circonférence :



Repérage des points où seront soudés les fils :



Premier essai de soudure en soudant les fils sur le côté de la couronne :



C’était facile, mais trop épais et la couronne ne passait plus entre le carter et les cylindres.
J’ai donc tout dessoudé et recommencé en soudant les fils perpendiculairement à la couronne.
Maintenant ça passe :



Voilà pour aujourd’hui, il restera à affiner les soudures puis à terminer l’assemblage et la peinture du moteur.

Bons montages !

ouaouhhhh j'adore le bricolage moteur , mais je ne comprend pas que tu n 'es pas affiner un peu, lorsque tu as remplacé les tige de renvois de soupapes, car elle paraissent assez fines sur la photo.

Salut Sylv

Admirable tout ce que tu décris ....

J'ai bien vu en réel, l'objet en question, mais je n'avais pas les bonnes lunettes pour apprécier à sa juste valeur le travail accompli....

Chapeau !

Merci les amis.
La suite arrive mais là je suis en pleine remise en route de ma découpeuse numérique.
Encore un peu de patience.....

Une petite reprise en attendant le séchage complet du Ryan….

Je me suis repenché sur le moteur.
Il restait à coller les pipes d’échappement. Très moches et pas creuses d’origine, leur nettoyage a été laborieux. Leur perçage était impossible sur la grappe, encore moins une fois dégrappées, c’est donc après collage en place que je les ai percées.



On commence par un petit trou avec une fine mèche :



Trou qu’on évase ensuite avec une lame pointue NEUVE sur l’X-Acto. Y’en a 9 à faire comme ça, mais ça va assez vite et surtout j’ai réussi à ne décoller aucune pipe :



En observant bien la photo du moteur au musée, j’ai vu qu’il y avait un tuyau d’équilibrage des pressions entre les deux couvre-culasses de chaque cylindre. Un petit trou de part et d’autre, puis un petit morceau de fil d’étain du bon diamètre collé à la cyano, et le manquement est réparé :



Bons montages !